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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 16:47

 

Le feuilleton de l'AFT-IFTIM a démontré la gabegie dans la gestion des fonds de la formation des métiers du transport. Mais une gabegie pas pour tout le monde. Les principaux dirigeants de cet organisme se sucrent honteusement au passage en faisant profiter de leurs largesses les administrateurs et autres élus censés le contrôler !

Ce qui devait être un épiphénomène dans le fonctionnement du paritarisme est en fait une escroquerie de plus dans le système syndical (patronal et salarié).

Comme le dit Nicolas PERRUCHOT dans un article très bien documenté du Figaro Magazine Samedi 3 décembre 2011), « nous avons levé un tabou » en parlant de la commission d'enquête parlementaire sur la gestion du monde syndical.

Ce qui est étonnant, c'est que le rapport issu de cette commission d'enquête soit enterré avant d'être rendu public avec la bénédiction de tous les acteurs (Etat, organisations syndicales et patronales, organismes paritaires, etc...) Tout le monde s'accorde sur un point : touche pas au grisbi !

Le rapport pointe du doigt les 4 milliards d'Euros de financement de la collectivité nationale pour moins de 8% de salariés syndiqués. Autrement dit, les syndicats de salariés comme les organisations patronales n'ont surtout pas besoin de cotisants puisque l'essentiel de leurs ressources provient de fonds publics.

Au contraire, les adhérents salariés comme patrons seraient plutôt des empêcheurs de s'enrichir en rond.

Je ne vais pas faire la liste des vacances au soleil, des frais de représentation, des agents et salariés mis à la disposition des organisations syndicales, j'en passe et des meilleurs.

Ce rapport confirme ce qui était écrit ici s'agissant de l'AFT-IFTIM, de l'OPCA Transport et plus récemment de la CGMTR.

Que faut il faire pour que cesse la ponction de milliards d'Euros sur l'économie réelle au seul profit d'élus et de permanents grassement rémunérés ?

On comprend mieux la tentation des électeurs à se tourner vers des solutions extrêmes !

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 09:38

Paru dans le blog de natalie Grange "le transport et moi", cet excellent article met en avant le peu de cas que des élus d'organisations professionnelles font de l'implication totale de leurs collaborateurs. J'en connais d'autres qui ont subi ce genre d'excès de pouvoir. 

 

"L’officialisation de la semaine, c’est la nouvelle, confirmée par TLF aux partenaires sociaux cette semaine, du départ pour le groupe D&O de Philippe Choutet et de Laure Dubois, deux permanents historiques de la fédération sur lesquels cette dernière ne pourra plus s’appuyer en matière sociale.

Le secret avait été éventé il y a deux mois, suivi de l’information selon laquelle les deux démissionnaires auraient du mal à quitter un employeur qui s’acharnait à les retenir sous le prétexte de trouver des successeurs alors que la réalité était tout autre.

Le fait est qu’en démissionnant, pour l’une après 27 ans de bons et loyaux services, pour l’autre à 2 ans de la retraite, Philippe Choutet et Laure Dubois obligent une fédération en mal de repositionnement structurel à affronter une nouvelle qui fait désordre. C’est que Laure Dubois, "petite" main des affaires sociales et fin connaisseur de la messagerie française, comme Philippe Choutet, ex patron de l’UFT et super  négociateur de la convention collective, sont en quelque sorte des cadors dans leur catégorie. Ils sont pro, connus pour cela, appréciés des adhérents et respectés par les partenaires sociaux. Perdre de tels atouts alors que quelques mois auparavant on cherchait des noises à Stéphane Levesque, un collaborateur lui aussi reconnu pour ses compétences en matière de transport routier, parti pour le coup donner "une nouvelle dimension à sa carrière" à l’Union routière de France, voilà qui est un sale message envoyé à l’extérieur comme en interne.

En quelques mois de changement de présidence, ce sont trois piliers qui quittent le terrain de TLF plus ou moins volontairement, alors que tout le monde les savait loyaux, attachés à leur fédération et aux entreprises qui les mandataient. Il fallait les voir se démener comme des fous pour porter à bouts de bras des Etats généraux du transport routier auxquels plus personne ne croyait ! De l’énergie bien mal récompensée, qui devrait faire réfléchir pas mal de monde sur ce que doit être l’implication dans la vie professionnelle.

Il semble que la stratégie adoptée par la fédération quittée est de s’approprier la nouvelle orientation professionnelle des deux démissionnaires sous prétexte qu’une fin de carrière chez D&O, ils la méritaient bien. La vérité, personne n’est dupe, est ailleurs. Comme elle était dans le fait d’annoncer il y a quelques mois le changement d’orientation politique de TLF obligée, par les récents succès de la FNTR et son retrait des dossiers routiers, à se réinventer un avenir. Ou à vivre un retour à l’ex FFOCT, avec ce que cela implique d’humilité."

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 16:07

 

Préfet de Franche Comté, Christian DECHARRIERE est par fonction le patron de la DIRECCTE et de la DREAL.

Ces deux services ont enquêté sur plusieurs entreprises de transport de la région, en particulier pour travail illégal et travail dissimulé par emploi de salariés ressortissants de Slovaquie.

L'une de ces enquêtes à l'encontre des transports JEANTET est déjà devant le tribunal correctionnel de Besançon. Deux autres entreprises (BUFFA et GERARD) sont dans le collimateur de l'inspection du travail et des contrôleurs terrestres pour les mêmes faits.

Sans préjuger des suites judiciaires, les faits sont suffisamment graves pour justifier des poursuites pénales.

Pourtant le Préfet de région a écrit à Nathalie KOSIUSKO-MORIZET pour exprimer les inquiétudes de ces mêmes entreprises suite aux contrôles dont elles ont fait l'objet.

Christian DECHARRIERE déjuge ses propres services et justifie des actes illégaux sous le prétexte de préserver des emplois dans la région. Seulement, sa position ne tient pas : les entreprises incriminées possédant toutes des filiales en Slovaquie emploient des salariés slovaques avec des salaires slovaques et dans le même temps débauchent leurs salariés français !

Quand bien même justifierait il son intervention pour des raisons économiques et d'emplois, que dire alors des centaines d'emplois perdus dans le transport routier par les PME et les TPE confrontées à la concurrence déloyale en particulier des trois entreprises citées !

Le Préfet a trouvé un soutien de poids avec la FNTR qui, dans un communiqué de presse, dénonce la pratique du bouc émissaire.

Elle justifie ces pratiques illégales par, je cite « contre leur gré, les entreprises françaises de transport routier ont été mises dans une situation intenable... Dans un tel contexte de concurrence dévastatrice pour l'activité, l'emploi et la pérennité des entreprises, les transporteurs français ont été amenés à s'adapter aux nouvelles conditions du marché : recours ponctuel et limité à la sous-traitance étrangère, implantation directe de filiales à l'étranger...»

Lors de l'émission Envoyé spécial consacrée au transport, Jean Paul DENEUVILLE, délégué général de la FNTR confirmait déjà de telles pratiques.

 

Enfin, ce qui est regrettable, c'est qu'une organisation patronale (OTRE) censée défendre les intérêts des petits transporteurs qui par définition n'ont ni les moyens ni l'envie de délocaliser leurs activités, ne se porte pas partie civile dans les procédures en cours. Quand on parle de concurrence déloyale, c'est avant tout celle qui oppose les TPE et PME aux grosses entreprises de transport.

 

Pour une fois que je dis du bien des administrations de contrôle, il est vraiment dommage que leur patron leur savonne la planche !

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 10:35

Le dîner de la galaxie libérale du 9 novembre a été un grand succès avec presque 600 convives. Le Parti Libéral Démocrate ne s'est pas retrouvé dans la ligne interventionniste de Gérard Longuet et Luc Chatel, aveuglément solidaires du gouvernement. Mais dans l'ensemble, les interventions étaient de bonne tenue. Aurélien Véron, président du parti libéral démocrate a appelé à passer de l'Etat providence à la société de confiance par le passage à un Etat limité et un espace social réinvesti par l'initiative privée et la société civile. Hervé Novelli a clos la soirée par un discours audacieux, proposant par exemple la suppression du statut de la fonction publique dans les secteurs non régaliens.

 

Nous ne croyons pas que le gouvernement changera de politique afin de prendre en compte notre appel et nos propositions. C'est pourquoi nous persistons à croire en la nécessité, pour les libéraux, de s'organiser hors de l'UMP. C'est aussi le message qu'a délivré Alain Madelin. L'essentiel, c'est que le 9 novembre, nous avons fait la preuve de notre capacité à transcender nos clivages partisans pour nous retrouver autour des valeurs de liberté et de responsabilité. Ce rassemblement marque une étape dans la stratégie de reconquête des libéraux

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 11:02

La Direccte aussi d'ailleurs !

Cela fait des années que certains représentants des transporteurs routiers tirent la sonnette d'alarme sur les comportements illégaux d'entreprises de transport souvent très en vue.

En Franche Comté, ce sont déjà 3 entreprises de transport routier (et non des moindres) qui font l'objet de procédures judiciaires pour travail dissimulé par dissimulation d'activité, de dissimulation d'emploi salarié, de prêt illicite de main d'oeuvre de marchandage et d'exercice de l'activité de transporteur routier de marchandises sans inscription au registre pour leurs filiales.

Deux personnalités en vue dans la région sont dans le collimateur de la justice : Christophe BOSSONET, Président du Medef franche Comté et repreneur des transports BUFFA à Bourogne (90) et Jacky JEANTET, dirigeant des transports JEANTET à Besançon.

Les transports GERARD font également l'objet des mêmes procédures.

Est ce un effet des annonces du président Sarkozy en visite chez un transporteur de la Loire en Septembre ? Est ce une volonté de l'administration franc comtoise de nettoyer le terrain boueux ?

 

Pour ce qui concerne Buffa, il faut se rappeller que le conseil général du territoire de Belfort avait accepté une opération de lease back pour redonner de la trésorerie à une entreprise qui délocalisait en même temps son activité dans les pays d'europe de l'est : où vont se nicher les aides publiques ????

 

Christophe BOSSONET est revenu à la quête aux subventions auprès du conseil régional pour une avance de 450 K€. Les procédures administratives et judiciaires en cours ont suspendus l'étude du dossier et c'est bien heureux, merci Madame Dufay.

Maintenant, il ne faudrait pas que Monsieur Bossonet fasse du chantage à l'emploi pour les 250 emplois de Buffa. Les comportements insupportables et illégaux de ces entreprises mettent en danger beaucoup plus d'emplois dans les TPE et PME du transport routier.

Il est à espérer que les excellentes enquêtes diligentées par la DREAL et la DIRECCTE de Franche Comté donnent des idées aux administrations des autres régions.

Au passage, on notera que les trois entreprises mises en accusation sont toutes adhérentes de la grande fédé.........!!! 

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 18:25

C'est ce qui ressort d'un excellent article de Simone Wepler publié par Atlantico.fr

 

Depuis des décennies, les promesses électorales sont financées par l'endettement public. On prétend que la croissance est tirée vers le haut par plus de pouvoir d'achat, donc plus de consommation.

 

A la question simple "Combien 1€ de dette publique achète de richesse nationale", les Politiques vont répondre simplement quand j'emprunte à 2%, j'obtiens un rendement "virtuel" de 3% = 1% de richesse nette créée et taxable.

 

La simple lecture des chiffres donne une autre présentation :

Entre 2000 et 2010, la dette publique coûte plus cher qu'elle ne rapporte

 

Aux Etats Unis, avec 1$ de dette publique, on achète 0.83$ de richesse nationale, soit un déficit de 0.17$

En France, avec 1€ de dette publique, on achète 0.89€ de richesse nationale, soit un déficit de 0.11€.

 

Conclusion, pas besoin des élucubrations des experts en tous genres, il suffit d'une explication simple pour se rendre compte que l'on va dans le mur et si le programme socialiste était appliqué, le mur serait en béton !

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 18:55

La banque franco belge DEXIA, déjà fortement secouée lors de la crise de 2008 ne se remettra pas des nouveaux démêlés qu'elle connaît avec les dettes souveraines.

Ce sont 100 milliards d'€uros d'actifs pourris que la banque détient dans son portefeuille troué qui seront à la charge des contribuables belges et français.

La banque des collectivités territoriales s'est amusé à spéculer sur les dettes souveraines fortement risquées comme la Grèce.

On retrouve la même solution que pour le Crédit Lyonnais. Les actifs propres sont revendus très chers et les actifs pourris mis dans une entité créée pour les besoins de la cause ! Au crédit lyonnais, c'était le CDR (propriétaire entre autres d'Adidas, rappelez vous l'affaire Tapie)

Chez Dexia, ce sera un CDR bis (consortium de réalisation)

Croyez vous que les dirigeants de Dexia seront inquiétés pour une gestion pour le moins hasardeuse ? Pas plus que les dirigeants du Crédit Lyonnais en son temps, les gestionnaires énarques ne seront pas éclaboussés par cette faillite retentissante.

Les banquiers qui traitent leurs clients PME de mauvais gestionnaires savent de quoi ils parlent en matière de mauvaise gestion ! La différence, dans un cas c'est le patrimoine du chef d'entreprise qui est liquidé, dans l'autre cas, ni responsables ni coupables et c'est le contribuable qui trinque !

Ca m'enerve !!!!!

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 19:23

Les transporteurs découvrent depuis hier une pépite d'or dans le 8ème arrondissement de Paris avec un matelas d'avoirs financiers plus que confortable (2 millions d'€uros).

La CGMTR - anct caisse de garantie mutuelle du transport routier - était gérée depuis de nombreuses années dans une opacité parfaite sous la présidence grassement rémunérée de René Petit, ancien président de la FNTR.....

De là à penser que la dame de la rue Ampère ait mis les doigts dans un pot de confiture volontairement oublié, il n'y a pas loin

Le procureur de Nanterre devra se saisir de la plainte déposée par Aline Mesples, nouvelle PDG de la CGMTR. Elle a pris ses fonctions à la surprise générale....Personne ne l'attendait à une assemblée générale qui se passait entre coquins !

 

Je suis heureux que cette affaire sorte de l'oubli. Cela prouve que les nombreux articles de ce blog sont fondés en faisant la chasse à l'argent facile qui tombe de la poche des transporteurs pour grossir celle des caciques de la rue Ampère.

 

Que les transporteurs qui lisent ce blog recherchent bien dans leurs archives les actions qu'ils détenaient de la CGMTR et prennent contact avec Aline Mesples.

Cette dernière n'a pas froid aux yeux, bravo à elle au service de la profession.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 16:29

C'est en tout cas ce qui est ressorti du soit disant débat entre les candidats à la primaire socialiste. Un catalogue archaïque de promesses toutes aussi intenables les unes que les autres.

Depuis le contrat de génération de F Hollande (une pâle copie du tutorat) aux 300000 emplois jeunes de M Aubry (qui sont devenus 60000 au cours de l'intervention), il n'y avait qu'Arnaud Montebourg pour égayer une soirée bien morose. Comme Ségolène Royal, le député de Saône et Loire s'attaque aux banquiers et aux financiers de tous poils qui nous mange la laine sur le dos

Si ils ont raison sur le constat, ils se trompent sur les solutions franco françaises impossibles dans un environnement mondialisé.

Quant à JM Baylet, on se demande pourquoi et comment il était sur le plateau....peut être le pouvoir de l'argent, en tout cas une litanie absurde que personne n'aura retenue.

 

Le seul à avoir eu un discours responsable, c'est Manuel Valls mais.....jusqu'au moment où il a annoncé que nous avions besoin de DSK

 

En fin de compte, une soirée bien ennuyeuse très loin des préoccupations des français.

 

La crise est encore devant nous et la seule politique tenable pour en sortir est une politique franchement libérale : ni du capitalisme financier qui a montré ses limites absurdes, ni du socialisme dont l'échec est cuisant dans les social démocraties européennes 

Le libéralisme humaniste remet chaque individu au centre de toutes les décisions : liberté et responsabilité de chacun au lieu de l'assistanat et la déresponsabilisation.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 15:39

 

Les théoriciens du complot comme ceux qui pensent que l'Administration américaine est responsable de la boucherie du 11 septembre feraient bien d'avoir un peu de compassion pour les familles des victimes d'un tel carnage.

Aujourd'hui, comment peut on excuser un acte de barbarie au prétexte que la politique américaine au proche orient ne convient pas aux islamistes radicaux.

Les guerres traditionnelles n'existent plus. Ce sont les peuples qui se soulèvent et que l'on doit aider (Tunisie, Lybie, Egypte) ou bien des terroristes qui sèment le sang de leurs compatriotes et que l'on doit combattre (Afghanistan, Iran, Irak) 

Il ne s'agit pas d'une guerre contre l'islam qui est une religion de paix pour 90% des musulmans mais d'une guerre contre les fous d'Allah qui se servent de la religion pour justifier leurs crimes.

 

Le site de ground zero est à tout jamais protégé, image d'une amérique unie face au terrorisme aveugle.

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